LAMASHTU – LA MISSION

Mission

Le travail sous le nom de code Lamashtu est protéiforme. Des exercices sont effectués au travers d’autres médiums : bruitisme, collages et recherche théorique. Mais la finalité de la réflexion philosophique et esthétique se cristallise dans la vidéo.
Le sujet est toujours le conflit entre la volonté individuelle, plus particulièrement la préservation de l’intégrité psychologique et physique, et celle d’une structure sociale qui vise la contamination, l’affaiblissement et l’assimilation. Le patriotisme, les systèmes religieux, le commerce des humains (pornographie, esclavage ou sacrifice rituel) ou les combats pour la liberté d’expression ne sont que quelques angles déjà utilisés pour aborder ce conflit.
Les moyens sont une combinaison de technologies contemporaines et obsolètes. Les stratégies de la culture industrielle, notamment l’appropriation et le glitch, sont choisies afin de maximiser le sens et l’impact. On retrouve un biais favorable pour la VHS et la corruption analogique. La performance des corps en rapport à l’espace est une deuxième caractéristique cruciale de Lamashtu. En fait, le cinéma de Lamashtu veut mettre le corps de l’avant et refuse l’artifice de la violence virtuelle. Il s’agit bel et bien d’une volonté cinématographique qui anime le travail, mais d’une qui s’oppose à :
  • La narration
  • L’élitisme des moyens de diffusion (notamment le DCP)
  • L’acharnement thérapeutique (lire : la postproduction)
  • Le commerce
On retrouve également des collaborations avec certains artistes qui partagent les mêmes préoccupations, d’où la présence de vidéoclips dans le corpus. Lamashtu s’intéresse aussi au jeu vidéo expérimental d’un point de vue théorique et éventuellement pratique.
En résumé: